dimanche 10 mai 2015

Le fumier et les briques

Une revue de poésie
refuse des textes à Beckett
lorsqu'il a 24 ans.

Le directeur lui dit qu'il en a déjà un char pis une barge
et que la dernière chose dont il a besoin, c'est bien d'un autre poème.

Dans une lettre, Beckett confie alors
à son ami Thomas McGreevy son exaspération.

Il lui écrit: «Comme si j'essayais de lui vendre un chargement de fumier ou une tonne de briques.»


1 commentaire:

  1. Samuel a des dettes. À jouer avec les mots, on paye de sa vie. À la sortie d'un pub irlandais, les pavés sont mouillés par la pluie. Deux hommes l'attendent au coin de la rue avec une brique et un fanal.
    André Gide n'aime pas l'infusion au tilleul de Marcel.
    L'argot de Louis-Ferdinand exaspère Benjamin Crémieux.
    «Élaguons !»
    L'Ulysse est immonde à Claudel.
    La chair n'est vraiment pas triste.
    Hélas !
    Et je n'ai même pas lu tous les livres.

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