vendredi 22 mai 2015

Le paradoxe de Fermi

J'aime parler des extraterrestres
en péosie.

Ce sont des bêtes connotées
rivées à la folie
menottées dans l'arène
du sordide
pointant les étoiles gourmandes
notre doigt restant ici
dans l'éviction violente de notre crédibilité.

Il suffit qu'un sans-abris mentionne
les extraterrestres
pour qu'on ait l'autorisation de l'abattre
le marteau à la main
l'insanité dans le vocabulaire.

Pourtant, il serait raisonnable,
sérieux et normal
de penser que nous ne sommes pas seuls.

Dans notre propre galaxie
100 millions de terres potentielles
et dans l'univers
combien d'autres galaxies.

Fermi regardait le ciel
avec la raison des raisonneurs
les plus arraisonnés.

Il s'est posé les questions
essentielles
mais pourquoi nous
pourquoi la vie intelligente ici
et pas de signes évidents
encore ailleurs ?

Statistiquement
il est curieux, étrange
et quasi impossible
qu'il n'y ait rien ailleurs
alors dans quoi vivons-nous
et quel est le vrai portrait
de notre situation ?

La péosie se pose
des questions
que la poésie de ne se pose pas.

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