L'humanisme est la seule option nécessaire
en péosie.
L'anachronisme ne le protège pas.
La lenteur n'a pas plus de valeur que l'absence.
Exister ne fera jamais changer la donne.
Il faut embrasser l'humanisme catastrophique
d'un Chamberland
tout en actionnant la rigueur
du présent qui ne rit pas.
Il faut tenter de dire autre chose
que le même
aux nouvelles de 18h du poème normal.
Sous le chapiteau
nous allons tous faire semblant
en rangeant des sous
dans des boites grises.
Mais personne n'est dupe.
Personne n'a la clé
et tout le monde vend sa porte
design avec Judas ou sans.
Il est minuit moins une
docteur whatever
et je n'ai pas d'autre denrée
que mon humanisme de garage.
Les ennemis de Flaubert lui reprochait de vouloir remplacer l'humanité par une description.
RépondreSupprimerJ'aurais tendance à penser que l'humanisme, c'est de la description minutieuse et sans filtre. De la description décomplexée en somme. J'ai toujours aimé Flaubert ! (surtout dans sa correspondance) ;-)
RépondreSupprimerIl avait la description minutieuse et décomplexée, c'est le moins qu'on puisse dire, pas de sujet tabou, grande avancée en littérature, mais on peut pas dire qu'il avait l'humanisme à fleur de peau, le Moyen Orient entre autres ne lui inspirait pas de pensées très charitables. Ce n'est pas pour rien que le Grand Existentialiste s'est acharné sur lui ;)
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RépondreSupprimerLes expéditions au Moyen Orient au 19ième siècle sont, pour la plupart, des visites coloniales plus ou moins condescendantes (pensons à Nerval aussi...). Selon moi, c'est injuste de reprocher aux gens du passé de n'être pas aussi radicaux qu'on l'aurait souhaité aujourd'hui. Sartre s'est trompé mille fois. Mais je l'excuse, ne retenant que le meilleur de son oeuvre. ;-)
RépondreSupprimerJe ne reprochais rien à Flaubert, je n'oserais pas. Mais Sartre, moins sûr... En tout cas, les notes du Voyage en Orient de Flaubert valent le coup. En Égypte, à Jérusalem, en Syrie, en Turquie, il trouve à admirer et à mépriser. Mais à Paris aussi.
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